Vous n’avez pas besoin de plus d’espace, vous avez besoin de moins de choses.

C’était une journée ensoleillée et j’attendais une cliente dans un petit café charmant et unique comme on en dans trouve parfois au hasard dans les banlieues de Montréal. Sur une tasse à café, une phrase attire mon attention:
"You don't need more space, you need less stuff."
Comment vous dire, ça ma happé de plein fouet.

Tu n’as pas besoin de plus d’espace, juste de posséder moins de choses.

Parfois c’est faux.
Parfois on a besoin de plus d’espace, parce que l’endroit qu’on a choisi est vraiment très très petit, parce que la famille s’agrandit, parce qu’un de nos passe-temps nécessite du matériel bien précis, parce qu’on collectionne quelque chose, parce qu’on garde des objets pour un événement précis et futur (exemple une grossesse, un mariage, un déménagement).
Mais le plus souvent, c’est phrase est plus que vraie.
Il y a bien des chances que vous ayez déjà l’espace dont vous avez besoin mais que vous avez besoin d’aide pour repenser et réorganiser cet espace.

Dans ce monde où les ressources semblent infinies, nos maisons continuent de s’agrandir, nos possessions continuent de s’accumuler, encore et encore et encore.

Nos familles sont plus petites qu’avant et pourtant, nous avons beaucoup plus qu’avant.

STUFF, des choses…. nous nageons dans cet océan d’objets autour de nous.

Une étude révélait que la maison nord-américaine moyenne contient approximativement 300 000 objets et en 2019, Statistiques Canada révélait que la maisonnée québécoise moyenne dépensait 17 600$ par année sur des choses (objets divers, électroménagers, articles de sports, vêtements, etc.).
Nous avons tous des faiblesses de consommation reliés à un intérêt, une passion, une peur, etc.. Certains qui adorent la lecture peuvent acheter beaucoup de livres, d’autres vont accumuler des casse-têtes, des équipements de sports.
Mon chum, par exemple, est un passionné de vin. Pour ma part, je raffole de la papeterie. Cartes de fête, agendas papiers, papier à lettre ( !!! je sais, trop "old school"). Je suis loin d’être minimaliste et je suis moi-même victime à mes heures de notre société de consommation. Mais l’âge et la vie, l’arrivée de mes enfants et plusieurs autres facteurs ont modifié ma façon de penser.

Un peu inspirée par divers gourous des finances et de l’organisation d’espaces, je me demande maintenant :

- Est-ce que j’apporte de la valeur à ma vie avec tous ces biens?

- Est-ce que j’en ai vraiment besoin?

- Est-ce que j’ai cet objet en plusieurs exemplaires?

- Est-ce que cet objet va vraiment m’être utile?

- Est-ce que j’aime cet objet, je le trouve beau?

Désencombrer ne veut pas dire embrasser le mouvement minimalisme.
CE N’EST PAS de se débarrasser de tout ce qu’on possède.
C’est simplement le processus de garder ce que voulez, aimez, utilisez et ce dont vous avez besoin et de laisser aller le reste.

En désencombrant à mes côtés, plusieurs clientes vont prendre conscience de l’effet qu’ont tous ces objets sur leur quotidien. Elles veulent récupérer une partie de leur temps, arrêter de dépenser autant d’argent et retrouver un plus grand sentiment de liberté. En comprenant la psychologie derrière notre consommation et les raisons pour lesquelles nous nous sentons parfois obligés d’acheter des choses dont nous n’avons pas vraiment besoin, que nous n’utilisons pas ou auxquelles nous nous nous accrochons sans justification, je permets à mes clientes, surtout des mamans, de passer un peu plus de temps à s’occuper d’elles et un peu de moins de temps à s’occuper de tous les autres et de toutes les autres choses. Et surtout, les systèmes que je mets en place le demeurent.

Alors, es tu prête à reprendre le contrôle de tes espaces de vie?